150 collectifs de soignants suspendus appellent à l’aide

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Des artistes, des citoyens et des politiques soutiennent les soignants suspendus pour non-respect de l’obligation vaccinale contre le covid-19.

Soignants, infirmiers, médecins, sages-femmes, dentistes, pompiers, orthophonistes, kinés, orthoptistes, étudiants… ont tenu, le 1er février 2022, une conférence de presse à Paris.

Depuis le 15 septembre 2021, des milliers de soignants et de secouristes ont été suspendus, interdits de pratique et empêchés de vivre de leur métier. Maltraités et poussés à la précarité, ce sont ces mêmes soignants qui, au printemps 2020, en début d’épidémie, étaient applaudis et venaient travailler même infectés, engageant leur propre sécurité. Ils sont maintenant traités comme des parias.

À l’occasion de ces témoignages, renfiler leurs blouses n’a pas été sans conséquences émotionnelles. Ces soignants le sont toujours dans l’âme, même si le système hospitalier les a radiés.

Les patients privés de soins

Le système de soins tout entier s’en voit affaibli au mépris des missions de service public des structures. Les usagers en sont grandement pénalisés en termes de santé, de protection et de soutien.

Ainsi, pour avoir refusé une « vaccination » obligatoire contre le covid-19 avec des produits encore expérimentaux et imposée sans débat, ces personnels ne sont plus autorisés à soigner.

L’absurdité de cette situation est frappante quand les personnels vac- cinés, testés positifs mais asymptomatiques, sont maintenus en poste par les administrations.

Libérons nos droits !

Les Collectifs Unis1 de soignants ont rompu le silence. Soutenus par la députée européenne Michèle Rivasi2 , le collectif citoyen de l’UCPL3 et de nombreux artistes, les soignants ont témoigné de la situation réelle de l’hôpital, quand leurs collègues encore en poste ne peuvent le faire sous peine de sanctions.

C’est au travers de cette conférence de presse intitulée « Libérons nos droits !4 » qu’ils ont surtout exposé à la presse leur situation et la violence institutionnelle, inédite, subie de la part des autorités sanitaires depuis la loi du 5 août 2021.

Les humoristes Shirley et Dino étaient sur place, particulièrement sensibles au sort inique vécu par ces professionnels suspendus. Ils ont partagé leur expérience de « cinéma à la maison » organisé pour les villages environnants.

Le concours des studios de Pierre Barnérias5 aura permis de relayer et diffuser les témoignages des soignants, mais également d’apporter de la matière à son prochain long métrage, troisième volet de son travail d’investigation tout au long de la crise sanitaire, Hold Out.

Parce qu’« il est temps d’en parler et de mettre les responsables face à leurs incohérences », les collectifs soignants ont gravé dans le marbre leur témoignage. Qu’en fera la justice ? À quand l’heure de la justice ?

Odray Monhett


SOURCES

  1. Contacts des collectifs unis :
  2. Contact Michèle Rivasi, députée européenne : michele.rivasi@europarl.europa.euwww.michele-rivasi.eu – Michèle Rivasi – Pfizer, Ursula von der Leyen, une histoire de SMS – Sud Radio, 31 janvier 2022 – Michèle Rivasi en vidéo sur Dailymotion : https://www. dailymotion.com/fr/topic/x9hoa
  3. Union Citoyenne pour la Liberté (UCPL) https://framaforms.org/appel-solennel-a-lunion-ci- toyenne-contre-la-dictature-sanitaire-1641476991
  4. Conférence de presse « Libérons nos droits ! » : les soignants suspendus prennent la parole – Magazine Nexus
  5. Pierre Barnérias, réalisateur de Hold up : le débat empêché autour du Covid (francesoir.fr), Hold on, Hold out.