Sous couvert de faire de la pédagogie, Eduscol édite des documents clairement orientés en faveur de la « vaccination » encore en phase expérimentale contre le covid-19.
De nombreux collectifs de parents s’adressent aux directeurs d’établissements scolaires concernant la fiche ressource « Mettre en place une activité de découverte de la vaccination en cycles 2 et 3 », mise à disposition des enseignants sur Eduscol (site du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports), en vue de dispenser des ateliers sur la vaccination aux élèves de CP à CM2.
Les documents associés1 sont centrés sur le cas général de la vaccination créant un amalgame trompeur, car les thérapies géniques expérimentales par injections ARNm ne sont pas comparables aux vaccins bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché pleine et entière, à l’image du vaccin contre le tétanos (page 7). Il est très surprenant de constater que ce document, et les sources auxquelles il renvoie, n’indiquent jamais que les « vaccins » contre le covid-19 sont en phase III d’essai expérimental (jusqu’en mai 2023 pour Pfizer)2 .
Les éléments du Vidal3 indiquent qu’il n’y a pas assez de données disponibles pour pouvoir affirmer que les injections ARNm de Pfizer soient des vaccins, selon leur définition juridique.
Amalgame regrettable
La vaccination est un acte de prophylaxie individuelle visant à immuniser un organisme contre une contagion éventuelle. Or, le dossier d’évaluation du vaccin Pfizer chez les 5-11 ans ne permet de connaître ni l’efficacité du vaccin sur les formes sévères, ni l’efficacité du vaccin sur la transmission, ni le profil de tolérance spécifique chez les enfants à risque, ni la survenue d’effets indésirables rares à très rares (1/1 000 à 1/10 000).
Le laboratoire lui-même a d’ailleurs retiré sa demande de mise sur le marché pour l’injection des 5-11 ans4.
Les parents déplorent l’amalgame entre le vaccin à virus atténué, tel que la rougeole, et le vaccin covid-19. Notamment lorsque qu’une vidéo datée du 1er mars 2019 (page 14 du document Eduscol de sensibilisation à la « vaccination ») véhicule le message générique : « Avec le vaccin, on se protège et on protège les autres ».
D’autant que les scénarios présentés dans ce document amplifient un climat déjà très anxiogène, préjudiciable aux enfants.
Le consentement libre et éclairé
Un consentement est libre, lorsqu’il n’a pas été obtenu sous la contrainte. Il est nécessaire pour tout acte de soins.
Le consentement est éclairé lorsqu’une information sur les traitements , ainsi que « des risques fréquents ou graves normalement prévisibles et des conséquences éventuelles que ceux-ci pourraient entraîner* » a été dispensée au patient.
Par la loi du 4 mars 2002, renforcée par la loi du 22 avril 2005, tout patient a le droit de refuser des traitements, même au risque de sa vie, ainsi que tout acte de prévention, de diagnostic ou toute intervention thérapeutique, ou en demander l’interruption à tout moment.
Le médecin a l’obligation de respecter votre volonté après vous avoir informé des conséquences de ses choix et de leur gravité. Si cette décision met votre vie en danger, vous devez la réitérer dans un délai raisonnable. Votre décision sera ainsi inscrite dans votre dossier médical.
L’information nécessaire et suffisante est délivrée par le médecin pour permettre au patient de donner son consentement libre et éclairé aux interventions et actes médicaux. Cela signifie que le patient (ou son représentant légal pour les mineurs) prend les décisions concernant sa santé, sans contrainte et en toute connaissance de cause.
Le professionnel de santé doit respecter cette volonté, après vous avoir informé des conséquences de ces choix.
* Fiche 13 : j’exprime mon consentement – Ministère des Solidarités et de la Santé (solidarites-sante.gouv.fr)
Défaut de rigueur scientifique
Des informations sont absentes de la fiche ressource, ce qui manifeste un défaut de rigueur scientifique. Il apparaît que le chapitre « Comment éviter d’être malade » (page 8) aborde le fait qu’être malade comme négatif.
Or, tomber malade et guérir s’avère également être sain, individuellement et collectivement, par l’immunité naturelle que cela confère. Dans le quiz, présenté aux élèves (page 20), seule l’immunité collective conférée par la vaccination est abordée, en omettant la possibilité d’une immunité chez les enfants suite à une guérison post-infection, immunité innée qui protège l’enfant de nombreux pathogènes dès sa naissance.
Quid de la prévention ?
Enfin le document ne parle jamais de pratiques préventives aux maladies, telles qu’une bonne alimentation, un sommeil suffisant, une pratique sportive régulière, qui soutiennent également un bon équilibre psychique conférant une meilleure résistance au stress. De la même manière, les traitements médicaux autres que la « vaccination » covid-19 ne sont jamais abordés.
Il semble ainsi inopportun d’affirmer que les effets secondaires sont rares. Page 29, les « documents d’informations Covid-19 du ministère de l’Education nationale de la Jeunesse et des Sports à destination des écoles et des établissements » renvoient vers un dépliant Famille Vaccination Covid 5-11 ans, qui indique de façon mensongère que le vaccin a suivi une procédure de test stricte et rigoureuse5. Or, les données de la pharmacovigilance officielle invalident cette affirmation6.
En France, 21 000 effets secondaires graves ont été recensés depuis le début de la « vaccination » soient 26 % des 80 775 effets indésirables recensés avec le « vaccin » Pfizer7.
Rappel du devoir de neutralité
Les parents sont fermes : « La décision de faire vacciner ou non les enfants relève de la responsabilité des parents et non de l’éducation nationale. Il n’appartient pas davantage aux personnels de l’éducation d’user de leur autorité auprès des élèves pour les inciter à se faire vacciner. Ceci est d’autant plus incompréhensible que ces “ateliers vaccination” s’adressent à des enfants de 6 à 11 ans, n’ayant ni l’âge, ni la responsabilité de la décision de se faire ou non injecter8. […] Les campagnes menées en faveur de la vaccination sont le fait des autorités sanitaires, et les personnels de tous les corps de l’éducation nationale, en particulier les enseignants, n’ont pas mission ni vocation d’en être les relais ou les ambassadeurs. Nous rappelons qu’ils ne sont pas plus les conseillers médicaux de leurs élèves que leurs directeurs de conscience. Leur seul devoir, une belle responsabilité, consiste à les instruire en s’appuyant sur l’ensemble des connaissances véridiques disponibles. »
Dispenser nos enfants de ces ateliers
L’école est, et doit demeurer, un lieu sûr, abrité de toute influence.
Les enseignants ou directeurs d’établissement qui proposeraient ces ateliers à leurs jeunes élèves risquent des poursuites en justice.
Une proposition des familles : être informées en amont afin de permettre à celles qui le souhaiteraient de ne pas scolariser leurs enfants durant ces ateliers.
Une question à poser aux enseignants : que pensez-vous de cette « activité découverte de la vaccination » Eduscol ?
Odray Monhett
SOURCES :
- Sensibiliser les jeunes du CP au lycée à la vaccination | éduscol | Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports – Direction générale de l’enseignement scolaire (education.fr)
- https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vrai-ou-fake-on-a-verifie-les-affirmations-des-opposants-aux-vaccins-contre-le-covid-19-lors-de-leur-manifestation-a-nancy_4691841.html)
- Vidal (Comirnaty, premier vaccin autorisé contre la COVID-19 chez l’enfant âgé de 5 à 11 ans, par Elisabeth Leca, 21 décembre 2021.
- Pfizer postpones application for FDA approval of vaccine for kids under 5» ( Pfizer « reporte ou ajourne » sa demande d’approbation de la fDA du vaccin pour les enfants en dessous de 5 ans) https://t.me/trottasilvano/19506
- VRAI OU FAKE. Vaccin contre le Covid-19 : Pfizer reconnaît-il qu’il faudra cinq ans pour connaître les risques chez les jeunes enfants ? (francetvinfo.fr)
- VAERS au 27/12/2021 les données de pharmacovigilance aux États-Unis liées à ces injections géniques expérimentales.
- Rapport du 7 janvier 2022 de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament).
- UNIC67 : Association de défense des droits des citoyens 67680 Epfig
POUR ALLER PLUS LOIN :
- La Fabrication du consentement – De la propagande médiatique en démocratie, Noam Chomsky et Edward Herman, Agone, octobre 2008.
- De la démocratie en pandémie, Barbara Stiegler, Tracts Gallimard-Santé, recherche, éducation Tome 23, 14 janvier 2021.