Allocution du ministre de la Santé : le vrai du faux

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Une allocution, des inquiétudes, des espoirs, beaucoup d’informations : qu’en-est-il précisément ?

Par son allocution1 du 25 novembre 2021, bonne fête à toutes les Catherine, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, a fait de multiples annonces pour expliquer les « nouvelles » mesures de lutte contre l’épidémie de Covid-19 qui sévit aujourd’hui.

Une cinquième vague, avec, en cause, le variant Delta, « plus contagieux » que ses précédentes versions.

Beaucoup d’informations, peu de questions posées au ministre au terme de la présentation. Qu’en est-il vraiment des données présentées comme factuelles à la France ?

Tout d’abord, Olivier Véran se veut rassurant en affirmant être « conscient de la lassitude des Français » et de leur possible appréhension de nouvelles mesures de confinement ou restrictions des libertés.

Non, en effet, les études préalables à une Autorisation Temporaire de Mise sur le Marché des différents « vaccins2 » contre le Covid-19 n’avaient pas révélé leur perte d’efficacité dans le temps (perte avérée selon le ministre de la Santé au bout de 5 mois). C’est pourquoi il faudra une « dose de rappel » passé ce terme, disponible désormais pour toute la population majeure, sans aucune difficulté d’approvisionnement.

Premières questions, qui resteront sûrement ouvertes :

  • Comment affirmer qu’il ne sera pas question de nouveaux confinements, ou autres mesures que nous avons pu connaître ces deux dernières années, quand la vaccination initialement proposée pour 1 ou 2 doses, passe aujourd’hui à 3, quel que soit le vaccin utilisé ?
  • Comment le garantir, au mépris des exemples de pays voisins, cités par Olivier Véran, qui recourent à nouveau à des confinements sur l’ensemble de la population et fermetures d’établissements recevant du public ?
  • Comment garantir que cette troisième dose sera la dernière, quand l’on regarde l’exemple d’Israël, et que le ministre confirme « une perte d’efficacité au terme de quelques mois » seule- ment ?

Dès lors que les études préliminaires sur les vaccins n’ont pas révélé leur perte d’efficacité au fil du temps, comment garantir avec une telle certitude que le vaccin est « parfaitement sûr » ? Les effets secondaires peuvent mettre très longtemps à se déclarer. Ils sont généralement étudiés sur une dizaine d’années avant l’Autorisation de Mise sur le Marché (phase 3). Dès lors, leur apparition peut provoquer un renversement de la balance bénéfices-risques, clé de voûte de toute mise sur le marché d’un médicament ou vaccin ? Et quid de la démarche scientifique médicale en général, qui s’appuie notamment sur le principe de précaution ?

Après les propos introductifs, Olivier Véran commence véritablement son allocution par « plus que des mots : des faits et des preuves ».

Fait n° 1 : « La France compte parmi les pays européens qui disposent de la couverture vaccinale la plus importante. »

Selon Eurovaccination.fr3 (EuroVaccination se présente comme « une plateforme de CovidTracker »), la France est huitième sur 27 au classement européen des pays les plus vaccinés. L’on peut considérer l’information comme vraie, bien que nous ne soyons pas sur le podium, et tout juste dans le premier tiers des pays européens les plus vaccinés.

Conclusion : Affirmation vraie, mais exagérée.

Fait n° 2 : « 90 % des Français sont aujourd’hui vaccinés ».

Selon la même source, au 26 novembre 2021 (lendemain de l’allocution), 69,4 % des Français disposent d’un parcours vaccinal complet (comprenez 2 doses, ou 1 dose ou certificat de rétablissement du Covid-19, etc.). Et 76,7 % de Français ont reçu une première dose.

Factuellement, l’information 90 % est fausse. Ce que Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, confirmera de lui-même un peu plus tard dans cette même allocution en précisant « les professeurs, vaccinés à 90 %, sont nettement au-dessus de la moyenne nationale ».

Entre deux tiers et trois quarts des Français sont donc vaccinés. Ces chiffres sont corroborés par Santé Publique France4 , qui comptabilise 75,2 % des Français complètement vaccinés au 18 novembre 2021, parmi la population éligible à la vaccination, soit 69,4% de la population totale.

Cette différence entre les deux sources s’explique par la notion de « population éligible ». Ici, les moins de 12 ans ne sont pas (encore) concernés par la vaccination. Leur poids dans la population explique cette différence.

Fait n° 3 : « La France dispose d’une couverture vaccinale de 10 points supérieure à l’Allemagne »

Toujours selon EuroVaccination, avec 67,7 % d’Allemands disposent d’un parcours vaccinal complet, la différence de 10 points est totalement fausse. Cet argument utilisé pour expliquer la différence d’importance de la cinquième vague entre la France et l’Allemagne est parfaitement erroné.

L’Allemagne dispose d’une couverture vaccinale complète de 1,4 % inférieure à celle de la France. Pour les personnes n’ayant reçu qu’une seule dose, cette différence monte à 6,4 points. Toujours très loin des 10 points.

Fait n° 4 : « L’Europe est touchée par la cinquième vague. La France n’est pas épargnée. Grâce à la couverture vaccinale, cette vague prend moins d’ampleur en France ».

Factuellement, Olivier Véran a rappelé en ouverture de sa prise de parole, l’importance des effets climatiques sur la propagation et la sensibilité des populations au virus. Que nous dit la cartographie de l’épidémie présentée lors de l’intervention ?

Prenons l’exemple de la Belgique. Avec 74,6 % de parcours vaccinaux complets, contre 69,4 % pour la France, la flambée épidémique y est nettement plus forte.

Danemark : 76,5 % de parcours vaccinaux complets, flambée épidémique.

Norvège : 69,8 % de parcours vaccinaux complets, flambée épidémique.

Irlande : 76 % de parcours vaccinaux complets, flambée épidémique.

Finlande : 72,4 % de parcours vaccinaux complets, situation épidémique comparable à la France.

En fait, sur les 8 pays disposant d’une couverture vaccinale (parcours complets) supérieure à celle de la France :

  • 5 connaissent une flambée épidémique plus forte que la France (Malte, Danemark, Norvège, Irlande, Belgique)
  • 1 connaît une situation équivalente (Finlande)
  • 2 connaissent une situation moins grave (Espagne, Italie)

Si on observe bien, à l’exception de la Grèce, il semble plus vraisemblable que l’effet climatique présenté par Olivier Véran, en début de prise de parole, joue un rôle plus grand dans la propagation du virus que la couverture vaccinale… puisque cette affirmation est manifestement fausse dans plus de 75 % des cas.

Conclusion : parfaitement faux.

Fait n° 5 : « L’Europe est l’épicentre de cette cinquième vague », s’appuyant sur les taux moyens d’incidence.

Articque5, recense et globalise les données récoltées mondialement et propose des cartes très
didactiques. Voici leurs données au 26 novembre 2021 :

Concrètement, l’Europe se situe derrière l’Amérique du Nord, et à égalité avec l’Amérique du Sud. Loin d’un épicentre de quoi que ce soit. L’affirmation est donc fausse, même si l’Europe est dans le top 3 des continents (sur 5 continents habités) où le nombre de malades par habitants est le plus élevé.

Et si la vaccination renforce bien l’immunité contre le Covid-19 et en réduit la circulation, comment se fait-il alors qu’elle fasse partie, avec les Amériques, des territoires les plus touchés ?

Encore une fois, d’autres critères semblent plus influents que la seule vaccination pour comprendre le phénomène de propagation du virus.

Fait n° 6 : « Le taux dincidence remonte, il a doublé en une semaine ».

Selon Santé Publique France6 , le taux d’incidence au 24 novembre 2021 est de 250,9. Mais qu’est-ce que le taux d’incidence au juste ? Santé Publique France l’explique : « C’est le nombre de personnes testées positives […] rapporté à la population [totale] ». À ne pas confondre donc avec le taux de positivité, ni encore avec le nombre de malades.

En effet, le taux d’incidence dépend du nombre de tests réalisés, et parmi eux, du nombre de cas positifs. Concrètement, si l’on augmente le nombre de tests réalisés au sein de la population, qui serait contaminée à (par exemple) 5 %, le taux d’incidence va augmenter. Sans pour autant qu’il y ait plus de malades. En fait, ici, il y a trois scénarios d’interprétation possibles :

  • Hausse du taux d’incidence avec un nombre de tests à la baisse : alors il y a de plus en plus de malades dans la population
  • Hausse du taux d’incidence à nombre de tests constant : il y a de plus en plus de malades dans la population
  • Hausse du taux d’incidence à nombre de tests en augmentation : il est impossible, sur ce seul indicateur, de savoir s’il y a de plus en plus ou de moins en moins de malades dans la population.

En tout état de cause, si la base des tests donne une indication, qu’elle qu’en serait la quantité, pour refléter la situation sanitaire, il conviendrait que toute la population soit testée au même moment, ou que la population testée soit prise au hasard. En effet, est c’est bien normal, les personnes présentant des symptômes sont systématiquement testées. C’est beaucoup moins vrai pour les autres personnes, en proportion.

Ainsi, son affirmation semble vraie : le taux d’incidence remonte bien. Cependant, le nombre de tests7 est en hausse depuis quelques jours (de 16 %). Il est donc impossible d’interpréter cet indicateur, qui est donc inutile.

Conclusion : vrai dans les chiffres mais inutile sur le fond. L’élément apporté dans son interven- tion (taux d’incidence), ne peut à lui seul fournir une quelconque lecture de la situation. Cela peut s’apparenter à de la démagogie (argument n’apportant rien au débat, mais avec lequel l’on ne peut qu’être d’accord).

Fait n° 7 : « Les quelques personnes qui s’obstinent encore à refuser la vaccination ».

Qu’il s’agisse des sources de Santé Publique France ou EuroVaccination, précédemment citées, ce « faible pourcentage » représente malgré tout un quart de la population : 25 %. Un résultat proche d’un.e favori au premier tour des élections présidentielles. Sans compter la part importante de Français ayant, in fine, accepté la vaccination au regard des contraintes de vie imposées par le pass sanitaire. Cela peut s’apparenter à de la manipulation, où l’utilisation consciente d’un argument erroné permettrait de mieux persuader son auditoire.

En conclusion : difficile de parler d’un faible pourcentage, l’allégation d’Olivier Véran est plutôt erronée.

Fait n° 8 : « La majorité des personnes hospitalisées à cause du Covid-19 ne sont pas vaccinées ».

Parfaitement faux. Les données de la DREES8 (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) sont sans équivoque sur ce point : du 1er au 7 novembre 2021, 857 personnes disposant d’un parcours vaccinal complet sont admises à l’hôpital à cause du Covid-19, contre 639 non vaccinés.

L’accueil de personnes doublement vaccinées est de 34,11 % plus important par rapport aux non vaccinés. Ces derniers étant 2 à 3 fois moins nombreux (selon qu’on prenne la population totale, ou la population éligible à la vaccination), il est compréhensible que les personnes vaccinées soient plus nombreuses à être hospitalisées. Elles représentent 57,29 % des admissions.

Fait n° 9 : « L’efficacité du vaccin est de l’ordre de 93 à 97 % face au risque d’hospitalisation ». Olivier Véran simplifie en disant « 10 fois moins de risque d’hospitalisation ».

Les personnes vaccinées représentant 69,4 % de la population globale, si elles disposent réellement de 10 fois moins de risque d’être hospitalisées à cause du Covid-19, elles ne devraient représenter que 18,4 % des hospitalisations9.

Nous en sommes très loin. À vrai dire, nous sommes même 3 fois au-dessus de cette valeur.

Pour retrouver des admissions (valeurs effectives de la DREES, organisme d’État) à hauteur de 57,29 %, il faudrait rabaisser l’efficacité vaccinale (efficacité contre les hospitalisations) à 41 %. Ce calcul, effectué par nos soins (simples règles de trois), rejoint parfaitement celle de MedRxiv10, plate-forme en ligne de pré-publications médicales, en date du 9 août 2021, et relayée par le journal Le Monde11 le 14 août 2021…

La présentation d’Olivier Véran est simplement parfaitement fausse, selon les sources les plus officielles qui soient (DREES et Santé Publique France sont deux organismes d’État).

Fait n° 10 : « Les personnes hospitalisées aujourd’hui sont essentiellement non vaccinées, âgées et/ou partiellement fragiles ».

Nous venons de voir que l’affirmation « essentiellement non vaccinées » est fausse.

En revanche, pour la seconde partie, il s’agit effectivement principalement de personnes âgées et/ou fragiles. Toutes les sources sont unanimes sur ce point, que les patients soient vaccinés ou non.

Ainsi, avec une efficacité réelle (constat au niveau des hospitalisations) de 41 %, ceci repose la question de la balance bénéfices-risques pour chaque patient potentiel. En effet, cette balance s’apprécie individuellement, selon le profil de chaque patient (âge, présence de comorbidités, etc…).

Un outil en ligne12, gratuit, a été produit par la CRESS-UMR (Centre de recherche en épidémiologie).

Il est construit sur les données issues principalement des études menées pour chaque vaccin au regard des profils-types de patients et vous permet de simuler votre propre balance.

Il s’appuie donc sur une efficacité optimale des vaccins, de l’ordre de 95 % pour Pfizer.

Or, avec une efficacité de l’ordre de 41%, la partie « bénéfices » de la balance est divisée par plus de 2. Ce faisant, et au regard de ce qui précède, la balance bénéfices-risques s’inverse pour les plus jeunes (ce que le simulateur ne prend, de fait, pas en compte).

En résumé :

La balance bénéfices-risques conserverait un intérêt relatif pour les adultes et personnes souffrant de comorbidités).

En revanche, elle s’inverserait pour les enfants (moins de 18 ans), pour lesquels les risques liés aux effets secondaires pourraient devenir statistiquement supérieurs aux bénéfices.

Fait n° 11 : « Être vacciné réduit de façon impressionnante la transmission du virus ».

Prenons le travail publié le 28 octobre 2021 par la revue Lancet Infectious Diseases13, revue médicale spécialisée. Elle est relayée par le journal Le Monde 14 dans un article complet daté du 3 novembre 2021. Elle conclut ainsi : « Le taux d’attaque secondaire par foyer chez les sujets-contact a été de 38 % parmi ceux qui étaient non vaccinés et de 25 % parmi ceux qui étaient complètement vaccinés. »

Donc treize points de réduction de risque. Remarquons au passage que vivre sous le même toit qu’une personne atteinte du Covid-19, sans qu’aucune ne soit vaccinée, présente un risque d’être contaminé de 1/3 après un mois (soit une durée supérieure à celle de contagiosité du Covid-19 qui est de l’ordre de 10 à 14 jours15).

Ce point pose, également, la question du taux d’attaque réel du virus dans la vie professionnelle ou la vie courante. Dans la cellule familiale (objet de l’étude), l’on peut présumer que les gestes barrières + port du masque + aération sont bien moins appliqués que dans la vie sociale « extérieure ». S’il est de l’ordre d’un tiers pour une personne avec qui l’on partage sa vie, à combien chute-t-il avec nos collègues, commerçants et professeurs de danse par exemple ?

De nombreuses études tendent à dire que la vaccination réduit très sensiblement la transmissibilité (taux d’attaque pour prendre le terme officiel). Sensiblement. Mais pas de façon impressionnante.

Conclusion : il convient de remplacer « de façon impressionnante » par « très sensiblement ».

Bilan du « vrai du faux »

Sur 11 faits annoncés par le ministre des Solidarités et de la Santé le 25 novembre 2021 pour étayer son propos et faire comprendre l’utilité de la vaccination, nous comptabilisons :

  • 6 allégations fausses ;
  • 1 partiellement fausse, et exagérée pour la partie vraie ;
  • 3 exagérées à très exagérées ; – 1 vraie mais inutile, voire hors de propos.

Un ministre de la République peut-il se tromper si souvent ?

Tout cela ne remet pas en cause directement, aujourd’hui, l’utilité de la vaccination. Bien qu’elle soit toujours en phase 3 d’essais cliniques, elle semblerait présenter un intérêt pour les personnes les plus fragiles. La méconnaissance des effets secondaires à long terme reste malgré tout un point d’interrogation majeur, une inconnue totale dans la balance bénéfices-risques.

L’ouverture de cette vaccination aux plus jeunes pose d’autant plus question, qu’il est admis qu’ils n’ont pas de risque grave à être confrontés au virus. À moins de leur demander cette prise de risques au nom de l’immunité collective (dont nous avons vu que le taux d’attaque serait réduit d’environ 13 points ?!).

L’arrivée de traitements, officiellement reconnus par l’Europe ne change-t-il pas grandement la donne sur la politique à mener ? Pourquoi réserver ces traitements aux personnes les plus fragiles ? Sont-ce des problèmes de production ? D’évaluation de la balance bénéfices-risques ? De coûts ? Pourquoi l’ensemble des traitements validés par l’Europe ne sont-ils pas pris en compte ? Les études et essais cliniques de ces traitements sont-ils aboutis au-delà de la phase 3 ?

Derrière des annonces fallacieuses, se pose la question du but recherché. Quel est objectif d’obtenir une couverture vaccinale encore plus complète, quand l’on regarde la relativité toute restreinte de la vaccination, ne serait-ce que face à la météo ?

Espérons que les prochaines prises de paroles apporteront des éclairages plus précis sur ces différents points.

Ève Caducée


Notes

  1. https://www.dailymotion.com/video/x85vmnd
  2. Le terme « vaccin » fait référence à la capacité de prévention de contraction d’une maladie par voie d’injection chez le patient. Il est à noter, qu’il existe différentes technologies de vaccins. France Culture vous propose de faire un tour d’horizon du sujet : https://www.franceculture.fr/sciences/attenue-a-vecteur-viral-ou-a-arn-messager-quels-sont-les-differents-types-de-vaccins.
  3. Selon Eurovaccination.fr
  4. https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2021/point-epidemiologique-covid-19-du-18-novembre-2021-intensification-de-la-circulation-du-sars-cov-2-sur-l-ensemble-du-territoire
  5. Société d’envergure mondiale, spécialisée en géomatique, comprenez l’édition de cartographie.
    [https://cdonline.articque.com/covid-19.html?map=0_2_0.cartojson&utm_source=web-
    article-lien1&utm_medium=site&utm_campaign=coronavirus/
    ]
  6. https://www.santepubliquefrance.fr/dossiers/coronavirus-covid-19/coronavirus-chiffres-cles-et-evolution-de-la-covid-19-en-france-et-dans-le-monde
  7. https://www.sortiraparis.com/actualites/coronavirus/articles/257224-covid-le-nombre-de-tests-de-depistage-repart-a-la-hausse
  8. https://data.drees.solidarites-sante.gouv.fr/explore/dataset/covid-19-resultats-issus-des-appariements-entre-si-vic-si-dep-et-vac-si/information/?disjunctive.vac_statut
  9. Les 30,6 % de non-vaccinés prennent un risque à 100 % / les vaccinés prennent un risque à 10 % (10 fois moins). Ramené en part de population, les non vaccinés prennent la valeur 30.6 et les doublements vaccinés la valeur 6.9. En pourcentage, nous devrions avoir 18,4 % de vaccinés à l’hôpital et 81,6 % de non vaccinés.
  10. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.06.21261707v2
  11. https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/14/covid-19-face-au-variant-delta-l-efficacite-et-les-limites-des-vaccins-a-arn_6091407_3244.html
  12. https://cress-umr1153.fr/covid_vaccines/
  13. https://www.thelancet.com/journals/laninf/issue/current
  14. https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/11/03/covid-19-nouvelles-donnees-de-leffet-de-la-vaccination-sur-la-transmission-du-variant-delta/
  15. https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-mala