Pas de pass ? Pas de problème. Des milliers de professionnels vous tendent la main.
«J ’ai rejoint Animap1 car je suis fondamentalement pour la Liberté, l’Égalité et la Fraternité quels que soient nos choix en matière de santé. Je remercie Animap d’exister ».
Ainsi Cathy, professeur de yoga intégral, explique-t-elle sa décision d’intégrer ce réseau d’entreprises qui ont fait le choix de n’exclure personne : injectés, non-injectés, testés, non testés.
En vertu de la loi sur les discriminations2 stipulant que nul ne peut être exclu en raison « de son état de santé », les membres d’Animap s’engagent à donner accès à leurs produits ou services à toute personne, quel que soit son « statut » vaccinal. Une démarche encouragée par le docteur Louis Fouché, fondateur du collectif Réinfocovid3.
Prise de risque
À l’heure où nous écrivons, 7 361 professionnels ont déjà rejoint ce portail non discriminatoire, dont 67 en Dordogne. Francis est de ceux-là. Magnétiseur et somatothérapeute, il n’a pas hésité à proposer ses services sur le réseau : « C’était évident pour moi que je devais m’engager dans ce sens. Comment discriminer des personnes qui souffrent et ont besoin d’aide ? » À la question du risque qu’il prend à se rendre ainsi visible, il répond : « Bien- sûr, c’est un risque. Je pourrais avoir des ennuis. Mais la question ne se pose pas pour moi. »
À l’heure où la dénonciation revient à la mode (des piles de lettres s’entassent aujourd’hui dans les préfectures !), les membres du réseau prennent tout de même la précaution de ne pas laisser leur numéro de téléphone…
Une économie éthique
Dans le répertoire d’Animap, on trouve aussi bien des agriculteurs que des restaurateurs, des garagistes, des conseillers en placements financiers, des artistes, des coiffeurs… de tout pour faire un nouveau monde. Car outre le fait de proposer une communauté unie contre l’appartheid sanitaire, la plateforme favorise une économie solidaire à échelle locale, une économie enfin éthique et viable pour tous.
Sandra Nicouët
Notes