Effets secondaires : une fraude industrialisée ?

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La multiplication des témoignages d’effets secondaires des injections contre le Covid-19 laisse présager des lendemains qui déchantent, d’autant plus que la pharmacovigilance peine à jouer son rôle. À qui profite le déni ?

Sûr et efficace. C’est ainsi qu’a été qualifié le vaccin Pfizer par la FDA (Food and Drugs Administration1) le 23 août dernier. Vraiment ?

Le 27 août 2021, une trentaine de personnes réunies au sein d’un groupe de Professionnels de la santé publique et de la médecine pour la transparence, appelé PHMPT (Public Health and Medical Professionals for Transparency) ont déposé une demande d’accès à l’information2 (FOIA-Freedom Of Information Act) auprès de la FDA pour obtenir les documents de Pfizer sur lesquels elle s’était appuyée pour accorder l’homologation du vaccin expérimental, autorisant une utilisation d’urgence. Cela comprend les données d’innocuité et d’efficacité, les rapports d’effets indésirables et les listes d’ingrédients actifs et inactifs. N’obtenant pas de réponse, le groupe PHMPT dépose plainte3. La FDA demande alors au juge fédéral du temps, beaucoup de temps pour divulguer la totalité du dossier qui représente, à ce jour, 451 000 pages.

Besoin de temps…

L’an de grâce 2096 ! Oui, la FDA demande bien 75 ans pour divulguer 451 000 pages, à raison de 500 pages par mois. L’avocat du PHMPT, maître Siri Aaron répond : « Mon cabinet, au nom des PHMPT, a demandé que ces informations soient divulguées dans les 108 jours, le même temps qu’il a fallu à la FDA pour examiner et autoriser le vaccin de Pfizer… La seule priorité de la FDA devrait être la santé et la sécurité des consommateurs. L’incapacité actuelle de dire “non” à l’injection d’un produit dans son corps en l’absence de conséquences graves dictées par le gouvernement est vraiment sans précédent. »

Ceci est d’autant plus urgent que se profile la vaccination des jeunes enfants à partir de 5 ans…

Deux mois après le dépôt de plainte contre elle, la FDA publie une série de documents dont une analyse cumulative de 38 pages4 de rapports d’événements indésirables post-autorisation du « vaccin » reçus jusqu’au 28 février 2021, soit à peine deux mois et demi après que le vaccin a reçu l’autorisation d’utilisation d’urgence.

Les phases d’un essai clinique

Essai clinique : processus de test d’un nouveau médicament (ou vaccin). Selon Biotrial*, centre de recherche médicale agréé par le ministère de la Santé, ce processus prend en moyenne 10 à 15 ans. Il est indispensable pour définir le bénéfice-risque du médicament, ses effets secondaires, et, in fine, savoir précisément à quelle typologie de patients il pourra s’adresser, ou a contrario, être contre-indiqué. Il est réalisé en milieu hospitalier ou avec un suivi constant et individualisé de chaque patient.

Test pré-clinique : en moyenne, « sur 10 000 molécules testées chez l’animal, seules 15 le seront sur l’homme. »

Phases 1 et 2 : les phases I et II concernent quelques dizaines à quelques centaines de personnes.

Phase 3 : toujours pour limiter les risques, et sous réserve d’avoir prouvé son efficacité et son innocuité sur les phases précédentes, le médicament est testé sur « une grande population de volontaires atteints de la maladie ciblée (jusqu’à plusieurs milliers) »

[NDLR : pas plusieurs milliards !].

Tous les vaccins anti-covid actuellement proposés sont en phase 3. Chacune de ces étapes dure plusieurs années. Seulement sous réserve de franchir cette étape, le médicament peut faire l’objet d’une Autorisation de Mise sur la Marché. S’ensuit une phase d’observation et de suivi de chaque patient (processus de pharmacovigilance). Cette phase peut aboutir au retrait de l’AMM .

*https://www.aider-recherche-clinique.fr/participer-a-une-etude/nouveau-medicament-le-parcours-avant-la-vente.html

Pfizer en pleine contradiction

Le rapport a été préparé par Pfizer entre le 1er décembre 2020 et le 28 février 2021. Les rapports d’événements indésirables proviennent des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Italie, d’Allemagne, de France, du Portugal, d’Espagne et de 56 autres pays. En deux mois et demi, Pfizer a reçu un total de 42 086 rapports de cas avec 158 893 événements.

Dans ce rapport, la liste des effets secondaires se rallonge (8 pages au total) et est classée par famille : « Insuffisance rénale, accident vasculaire cérébral, événements cardiaques, complications de la grossesse, inflammation, maladie neurologique, défaillance auto-immune, paralysie, insuffisance hépatique, troubles sanguins, maladies de la peau, problèmes musculo-squelettiques, arthrite, maladie respiratoire, thrombose veineuse profonde, caillots sanguins, maladie vasculaire, hémorragie, perte de la vue, paralysie de Bell, épilepsie ».

1223 décès

Un tableau, en page 7 du rapport, répertorie 1223 issues fatales, cependant très peu de ces décès ont pour le moment été officiellement « liés » (lire encadré) à la « vaccination », car les symptômes et causes ne figurent pas dans la liste initiale fournie par Pfizer. D’autres décès sont encore « en cours d’investigation ».

Le « lien » en pharmacovigilance

Dans le contexte de pharmacovigilance, la notion de « lien » est très précise. Ainsi, « un effet secondaire lié à un médicament » signifie que le patient est victime d’un effet secondaire. En revanche, établir la responsabilité du médicament demande des années de recherche et
nécessite une preuve indubitable. Ainsi, la responsabilité d’un médicament dans l’apparition d’un effet secondaire prend nécessairement plusieurs années. C’est pour cela que les essais cliniques prennent entre dix et quinze ans en moyenne.

Source : https://www.leem.org/sites/default/files/pharmacovigilance.PDF

Avec ce nouveau document, la liste des décès imputables à l’injection pourrait s’allonger drastiquement. Le rapport fait également état des effets indésirables graves chez les femmes enceintes (75 cas graves sur les 149 cas remontés) ainsi que chez les jeunes de moins de 12 ans (24 cas graves sur 34 cas signalés).

Pfizer note qu’il a fallu augmenter le nombre d’employés à temps plein (en caviardant ce nombre sur le document !) pour traiter le volume des effets secondaires graves. « En raison du grand nombre de rapports spontanés d’événements indésirables reçus pour le produit, le MAH5 a donné la priorité au traitement des cas graves, afin de respecter les délais de déclaration réglementaires accélérés et de s’assurer que ces rapports sont disponibles pour la détection des signaux et l’activité d’évaluation. »

En conclusion, Pfizer considère que les résultats sont cohérents avec le profil d’innocuité connu du « vaccin » !!! : « Les données ne révèlent aucun nouveau problème de sécurité ou de risque nécessitant des modifications d’étiquette et soutiennent un profil bénéfice-risque favorable au vaccin BNT162b2. »

Quels dégâts à long terme ?

Le candidat « vaccin » qui est, rappelons-le, en phase expérimentale jusqu’en 2023, est encore récent, et il est question ici des effets secondaires à court terme, mais qu’en sera-t-il à moyen et long termes ? La plupart des personnes ayant signalé des effets indésirables après la vaccination ont été renvoyées chez elles avec pour consigne de se reposer, d’autres se sont vu répondre que leurs troubles étaient sans rapport avec le vaccin, que cela était dû à leur anxiété, que ce pouvait être psychosomatique.

Les rapports décrivent des symptômes tels que douleurs thoraciques, brouillard cérébral, fatigue extrême, symptômes neurologiques, tachycardie, accidents vasculaires cérébraux, crises cardiaques, et bien d’autres encore6.

On est en droit de se demander quels seront les dégâts à long terme sur la santé des vaccinés.

Beaucoup de vaccinés qui n’ont pas subi d’effets secondaires sérieux ne comprennent pas cette méfiance,
alors qu’une part de la population injectée souffre en silence de maladies qu’ils n’avaient pas avant l’injection.

Pourquoi marteler que les « vaccins sont sûrs et efficaces » alors que Moderna est maintenant réservé aux personnes de plus de 30 ans, qu’Astrazeneca est désormais « fléché vers les dons7 » aux pays en développement et que Janssen est abandonné en raison d’un nombre anormalement élevé de cas graves et de décès recensés par les hôpitaux autour des vaccinés unidose ?

Sous-déclaration avérée

Beaucoup de vaccinés qui n’ont pas subi d’effets secondaires sérieux ne comprennent pas cette méfiance, alors qu’une part de la population injectée souffre en silence de maladies qu’ils n’avaient pas avant l’injection. Beaucoup s’étonnent de la réticence de leur médecin à signaler ces effets secondaires en pharmacovigilance. Pfizer reconnaît lui-même dans son rapport que « l’ampleur de la sous-déclaration est inconnue ». Le laboratoire LEEM8 déclare en 2011 que « seuls 5 à 10 % des effets indésirables sont déclarés » en pharmacovigilance, ce qui serait déjà beaucoup, comparé au « moins de 1 % d’événements indésirables liés aux vaccins » reportés couramment à la FDA, selon une étude du Harvard Pilgrim Health Care9 !

Cette large gamme d’effets secondaires répertoriée et classifiée dans le document de Pfizer montre une défaillance sérieuse de notre système de contrôle de santé. C’est pourquoi de plus en plus de médecins se posent des questions fondamentales sur l’action et la sécurité des vaccins à ARNm. Ils appellent à la prudence, notamment en ce qui concerne l’injection des enfants à partir de 5 ans…

Déclarer un effet secondaire : un devoir

Déclarer les effets secondaires suite à une prise médicamenteuse ou une injection vaccinale est un devoir, dans la mesure où cela peut éviter de nombreuses nouvelles victimes. Malheureusement, cela demande du temps, parfois plusieurs heures, temps dont les soignants ne disposent pas. Ajoutons à cela l’absence fréquente de retour d’information de la part des autorités de santé, et l’on comprend mieux les estimations élevées de sous-déclaration en pharmacovigilance.

Les pharmacies sont également habilitées à recueillir les déclarations d’effets secondaires et les patients ignorent pour la plupart qu’ils peuvent, eux-mêmes, en établir une même si leur médecin sou- tient qu’il n’y a pas de lien avec un médicament ou une vaccination.

Ce sont les remontées cumulées qui permettent d’affiner la cause réelle et ce d’autant plus que la médication est nouvellement mise sur le marché. « Le recueil de tous les effets indésirables permet d’analyser les effets indésirables bénins attendus pouvant être générateurs d’anxiété et/ou de consommation de soins secondaires et de réfléchir à la nécessité des prescriptions elles-mêmes dans une vision globale du rapport bénéfices/risques des prescriptions » nous explique un médecin qui a pris l’habitude de déclarer tout effet secondaire constaté dans son cabinet10. Il ne faut rien négliger. En imaginant que le chiffre de 10 % des remontées en pharmacovigilance soit réel, quid du véritable chiffre des effets néfastes d’une thérapie ?

Les chiffres, eux, ne mentent pas

Dans le document de Pfizer, 1223 décès sont liés à la vaccination après seulement 2 mois et demi de campagne de vaccination, soit 49 fois plus de décès qu’avec le vaccin H1N1 en 1976.

Raisonnons maintenant sur les chiffres. En comparaison des épidémies de grippe de 2015, 2016, 2017 2018, 2019, 2020, 2021, celle du Covid-19 a une très faible incidence. Cela est vérifiable sur le site de l’Irsan (Institut de recherche pour la valorisation des données de santé) qui, avec SOS médecin, travaille depuis des années sur les chiffres des épidémies afin de prévenir les autorités. Le tableau publié sur le site de l’Irsan (ci-dessous) parle de lui-même11.

Comparaison Covid-grippe. Ces courbes représentent l’évolution par saison du nombre d’actes médicaux avec un diagnostic (posé par les médecins de SOS Médecins) de grippe (ou de suspicion de Covid-19) pour 100 000 habitants en France en une semaine.
Source : Santé Publique France.

Pour rappel, en 1976, la grippe porcine H1N1 a tué aux États-Unis 1 soldat et la vaccination obligatoire imposée a été un fiasco. La campagne démarre le 1er octobre 1976 et elle est interrompue le 16 décembre 1976, après qu’un peu plus de 58 millions de personnes, 48 millions aux États-Unis soit 22 % de la population et 10 millions au Canada, ont été vaccinées. Elle a été suspendue suite à 25 décès liés au vaccin, soit 1 décès sur 2 320 000 personnes vaccinées. Dans le document de Pfizer, 1223 décès sont liés à la vaccination après seulement 2 mois et demi de campagne de vaccination, soit 49 fois plus de décès qu’avec le vaccin H1N1 en 1976.

Au prorata de la population mondiale, cela correspondrait actuellement à 1223 décès pour 2 352 000 000 de personnes vaccinées. Or, en février 2021, date à laquelle les 1223 décès sont remontés à Pfizer, 500 000 000 personnes étaient vaccinées dans le monde, ce qui corres- pond à 1 décès pour 408 830 personnes vaccinées. Cela fait réfléchir !

Pourquoi ?

Certes, le Covid-19 a tué plus d’une personne et il faut calculer le bénéfice-risque. Mais pourquoi avoir interdit aux médecins de prescrire un traitement ambulatoire précoce ? Pourquoi avoir dit aux gens malades de rester chez eux, de ne pas appeler leur médecin, de prendre du paracétamol et d’appeler le 15 qu’en cas d’urgence ?

Nos hôpitaux déjà saturés depuis des années ont été contraints de recevoir ces personnes directement en réanimation. Beaucoup de décès ont eu lieu les premiers jours d’hospitalisation, car il était déjà trop tard.

Pourquoi interdire l’Hydroxychloroquine, restreindre l’Ivermectine et maintenant l’Azitromicyne qui sont des médicaments largement connus et non dangereux alors qu’on a imposé le Remdesivir, qui a ensuite été retiré en raison de sa nocivité avérée ? Pourquoi avoir utilisé le Rivotril dans les EHPAD au lieu de soigner les patients avec un traitement précoce ? Et enfin pourquoi une vaccination obligatoire et un pass sanitaire voire vaccinal alors que le taux de mortalité comparant le nombre de décès à la population est d’environ 0,063 % ?

On s’évertue à chercher une cohérence à tout cela et cette dissonance est à son comble depuis l’annonce de la troisième dose.

Jacky Jane


Notes :

  1. Administration des aliments et médicaments.
  2. https://phmpt.org/https://phmpt.org/wp-content/uploads/2021/10/ IR0546-FDA-Pfizer-Approval-FINAL.pdf
  3. https://phmpt.org/wp-content/uploads/2021/10/001-Complaint-101021.pdf
  4. Documents de Pfizer – Professionnels de la santé publique et de la santé pour la transparence (phmpt.org) : STN-125742_0_0-Section-2.7.4-summary-clin-safety. pdf (phmpt.org) ; https://www.covidhub.ch/wp-content/uploads/2021/12/Rapport-Pfizer.pdf https://www.covidhub.ch/pfizer-un-document-declassifie-revele-cent-nouveaux-types-deffets-secondaires/rapport-pfizer/
  5. Marketing Authorization Holder : entreprise titulaire d’une autorisation de mise sur le marché.
  6. Le site « Effets secondaires covid-19 » recense à ce jour 1169 témoignages. https://effets-secondaires-vaccins-covid.org/
  7. Déclaration du ministère de la Santé du 20 juillet 2021.
  8. https://www.leem.org/sites/default/files/pharmacovigilance.PDF
  9. https://www.icandecide.org/wp-content/uploads/2020/12/Lazarus-report.pdf
  10. https://www.allodocteurs.fr/archives-declarer-les-effets-indesirables-un-devoir-une-necessite-9165.html
  11. https://covid.irsan.eu/fr/script/covid/evolution_saisonniere