La force qui est en toi ! Comprendre l’immunité naturelle

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L’immunité naturelle, système de défense ou lieu d’échange avec notre environnement, à vous de choisir ! Vous aider à prendre position, à ne plus avoir peur, telle est notre ambition et tant pis si quelques esprits chagrins tenteront de vous dénigrer. Cultivez votre immunité en restant debout !

Rappelez­-vous les amis, dans les années 50, lorsque votre médecin de famille faisait un diagnostic de rougeole chez un enfant en bas âge, il sonnait non pas le tocsin, mais le rassemblement pour que tous les enfants du voisinage viennent côtoyer le petit malade afin de se contaminer et faire leur immunité contre le virus de la rougeole. Les symptômes sont modérés à cet âge, de la fièvre pas trop, des boutons quelques jours ; les mécanismes biologiques de l’immunité offrent alors une protection pour le reste de la vie.

Vous avez dit : immunité !

« Immunis » signifie « exempt de charges ». Nous espérons tous être dispensés de maladies par une forme d’inviolabilité de notre milieu intérieur. Ce privilège s’acquiert avec le temps dès la petite enfance, au contact du monde par l’expérience individuelle, la rencontre des êtres vivants. À l’évidence, être immunisé n’implique pas être vacciné.

L’immunité, seulement un système de défense ?

« Nous sommes en guerre » ! La vie serait-­elle un combat perpétuel et le système immunitaire perçu comme une arme pour nous protéger ? Il faut alors ériger des remparts solides, il s’agit d’un combat mortel entre l’individu et le monde, le système immunitaire contre les microbes. Nous sommes encerclés par des ennemis imaginaires, qui en permanence nous assiègent et cette vision débouche sur la peur et le stress qui ont des effets néfastes sur le fonctionnement de notre système immunitaire et entretiennent une dépendance, une sorte de névrose sécuritaire.

L’immunité, un lieu d’échange avec notre environnement ?

L’être vivant est complexe, il s’ajuste et s’adapte à son environnement et assure sa pérennité comme une sorte de dialogue permanent. Il est capable d’opposer à l’agression une riposte.

Système de coopération, les cellules, tissus et organes communiquent pour accueillir, filtrer, trier ou éliminer une multitude d’informations. Cette vision doit rassurer et conforter chaque personne dans sa manière d’être, d’approche de la vie. L’être humain, non plus en dominateur immortel de son environnement, mais possédant un système immunitaire qui l’accompagne et lui permet d’être là aujourd’hui.

Les acteurs de l’immunité

Face à une information extérieure, la réponse du système immunitaire se fait dans un ordre précis, de l’extérieur vers l’intérieur du corps humain.

L’immunité innée (ou mucosale) : c’est la première ligne de défense contre l’infection virale. Elle est présente dans tous les points d’entrée de notre corps. Environ 70 % des cellules à fonction immunologique du corps se trouvent dans la muqueuse intestinale, ce qui rend compte de l’importance de cette structure dans la protection de l’organisme (et de l’intérêt d’entretenir son microbiote en bonne forme !).

L’immunité adaptative : le système immunitaire adaptatif repose sur les lymphocytes T qui ont une action directe sur le microbe et les lymphocytes B qui agissent par l’intermédiaire de protéines appelées les anticorps. Le système immunitaire adaptatif cible spécifiquement le type de germe à l’origine de l’infection. Mais pour ce faire, il doit d’abord identifier le germe. Cela signifie qu’il est plus lent à réagir que le système immunitaire inné (maximum 14 jours concernant la Covid) mais lorsqu’il le fait, il est plus précis. Il a également l’avantage de pouvoir se « souvenir » des germes, de sorte que la prochaine fois qu’un germe connu est rencontré, le système immunitaire adaptatif peut réagir plus rapide‐ ment. La deuxième infection n’est alors généralement même pas remarquée, ou du moins elle est moins grave.

La mémoire immune naturelle est toujours de meilleure qualité que la mémoire vaccinale. Alors pourquoi proposer une vaccination et prendre le risque des effets secondaires de l’injection vaccinale même avec une seule dose chez une personne ayant déjà été en contact avec le virus et ayant activé son système immunitaire ?

Un système immunitaire affaibli avec le temps

L’ensemble des fonctions de l’organisme décroissent avec l’âge. Le terme d’ « immuno-­sénescence » désigne cette perte naturelle de fonction du système immunitaire. Ainsi le grand âge, mais aussi certaines conditions médicales (diabète, surpoids, médicaments qui diminuent la réponse immunitaire), peuvent avoir un impact sur le déroulement normal des réactions immunitaires : soit le message d’alerte est retardé, soit la réponse immunitaire est faible.

Ce qui peut avoir des conséquences catastrophiques lorsqu’elle est combinée à une dose initiale importante de virions.

Ce sont ces personnes qui tombent le plus souvent gravement malades et meurent parfois du COVID­-19. A titre d’exemple, Les EHPAD sont des lieux à forte densité de personnes en état d’immuno-­sénescence donc à haut risque de dissémination.

Omicron le virus attendu, pourquoi ?

Les virus se modifient avec le temps (mutation, variant). Réfugiés dans les muqueuses, lieu où les mécanismes de l’immunité spécifique sont moins actifs, ils perdent de leur virulence (l’hôte se défend) mais situés près du milieu extérieur, cela favorise la contagiosité. Les symptômes d’Omicron sont assez semblables à la grippe saisonnière. Les poumons ne sont pas touchés, mais principalement les voies respiratoires supérieures, de manière similaire aux coronavirus connus du rhume. OMICRON échappe complètement aux injections géniques (que certains osent appeler vaccins), mais pas à l’immunité naturelle. Il faut donc laisser cette immunité naturelle se constituer. Certains présentent des symptômes, d’autres non, les plus fragiles doivent toujours bénéficier d’une prévention et en cas de symptômes d’un traitement ambulatoire précoce.

Gardez confiance, relevez la tête, la force qui est en nous est plus forte que toutes les peurs que l’état tente de nous imposer.

Et n’hésitez pas à rappeler à chacun, qu’au moment de l’épi‐ démie de Sida, la communauté médicale dans son ensemble s’est levée comme un seul homme pour dire non à la discrimination des patients.

Dr Salsa

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